mercredi 9 janvier 2013

Sous le signe du scorpion

Editions Black Moon
Maggie Stiefvater
"Certains concourent pour gagner, d’autres pour survivre." 
Chaque année au mois de novembre se déroulent les courses du Scorpion. Les cavaliers doivent tenir le plus longtemps possible sur leurs dangereuses montures, des chevaux de mer cannibales. Assez longtemps pour avoir une chance d’atteindre la ligne d’arrivée… et survivre. Sean Kendrick, 19 ans, tente de nouveau sa chance cette année, bien décidé à arriver le premier. Puck Connolly, quant à elle, n’aurait jamais imaginé participer un jour à la course. Mais le sort en a décidé autrement, et elle se retrouve malgré elle propulsée dans la course, à laquelle aucune autre femme n’avait encore participé. L’enjeu est grand pour ces deux adversaires que tout oppose sauf leur désir commun de remporter le plus grand des prix : la vie.

Mon avis :

Quand j'ai lu le résumé (le même que celui que vous venez de lire), je me suis dit : " Chouette, une histoire à la Hunger Games en forme de course". J'étais assez excité à l'idée de commencer mais avant de parler de l'histoire même j'aimerais attirer votre attention sur la manière avec lequel ce roman est écrit.

Maggie Stiefvater utilise deux "concepts" que j'aime vraiment bien ; l'un assez répandu dans le milieu de la littérature, l'autre moins, mais tout aussi intéressant. 
Le premier qu'on retrouve dans pas mal de livre est l'écriture à la première personne. Comme c'est alors souvent le cas, on se sent vraiment concerné. On lis en quelque sorte le journal intime non pas de une mais bien de deux narrateurs différents (et c'est là qu'intervient le deuxième procédé d'écriture). En effet, suivant le chapitre c'est soit Puck, soit Sean qui raconte sa propre vision des choses. C'est une idée fabuleuse parce qu'à partir du moment où il vont se rencontrer, on comprend toute la subtilité de l'écriture Mme Stiefvater

Venons-en maintenant au fait, à l'histoire.Tout commence très très très lentement. Au début (quand je dis début, je parle des 200 premières pages), Sean et Puck se présentent en parlant de leur famille (enfin ce qu'il en reste), de leur vie sur l'île, de leurs occupations... Pour  être honnête, j'ai trouvé ça un peu ennuyant et je n'ai pas compris pourquoi cet acharnement sur la mise en contexte. Je ne dirais pas que j'ai trouvé la première moitié du livre désagréable mais je ne m'attendais pas à un livre aussi pacifique. Je me posais toujours la même question : "Pourquoi ne pas en venir aux courses ? Selon le résumé c'est quand même le point principal de l'histoire !!". Maintenant que j'ai fini de le lire, je peux vous assurer que le résumé ne reflète pas l'entièreté du livre mais bien uniquement la deuxième moitié et encore.
C'est le (gros mais seul) point faible de l'ouvrage.

Les personnages sont très bien réalisés, surtout celui de Puck. Une fille attachante avec beaucoup de détermination. On voit que l'auteur a eu plus de mal avec Sean, probablement parce que c'est un jeune homme et non une jeune femme.


Comme vous l'avez lu dans le résumé, les Courses du Scorpion ne se courent pas avec des chevaux ordinaires mais avec des chevaux de mers, les capaill uisce. Seul problème, ces chevaux sont carnivores et par conséquent mangeurs d'hommes. Cela promet une bonne dose de sang mais je ne vous en dis pas plus et je vous laisse découvrir...

En conclusion, je suis assez content d'avoir lu ce livre même si je ne m'attendais vraiment pas ça. Il est, selon moi, plus destiné aux adultes qu'aux jeunes car le vocabulaire est assez recherché. Cependant cela ne m'a vraiment pas empêcher de l'apprécier.






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